Le deuxième opus de la saga Assassin’s Creed de chez Ubisoft semble toujours résister au piratage. Effectivement, le jeu est doté du dernier né des systèmes de protection propriétaire de chez Ubi, qui semble jusqu’ici fonctionner plutôt bien. La protection consiste en une multitude de micro-updates durant le jeu et nécessite donc une connexion permanente aux serveurs d’Ubisoft.
Cela peut être dérangeant quand on sait que ces derniers jours les serveurs de l’éditeur ont subi une multitude d’attaques ce qui a empêché pas mal de gens de jouer le week-end dernier. Ubisoft vient d’envoyer un mail a toute sa clientèle pour leur assurer qu’ils seraient dédommagés, comment, pour l’instant on ne sait pas. Comment fonctionne cette protection ? D’après ce que j’ai compris, le jeu en soit n’est pas entier, et nécessite quelques petites informations fournis par le serveur pour fonctionner. Tous les cracks actuels permettent de se balader dans le ville, de découvrir l’environnement mais ne permettent pas de faire des missions ou d’avancer dans le jeu. Il semble qu’il va être très difficile pour les teams de cracking de trouver une solution concrète et fonctionnelle. Il faut d’abord finir le jeu et récupérer toutes les données manquantes, et espérer que ces données ne varient pas en fonction de l’ordre des missions et d’autres paramètres comme l’argent en possession au moment de la quête, les relations avec l’environnement, etc… Ensuite il va falloir émuler un serveur Ubisoft sur sa machine et rediriger le jeu vers ce serveur (surement en modifiant les hosts) pour faire croire au jeu qu’il est connecté sur les serveurs d’Ubisoft. Peut- être une solution plus simple viendra-t-elle les jours prochains, en tout cas, pour ma part, j’aurais bien voulu pouvoir essayer le jeu avant de l’acheter, de plus je n’adhère pas au fait qu’il faille être connecté en permanence pour jouer à un jeu solo. Plus possible de jouer dans le train, l’avion ou la voiture dans ces cas la. Jusqu’où iras-t-on pour protéger les intérêts économiques et la propriété culturelle ?