Il est difficile de circuler à pied ou en transports en communs à San Francisco. La solution la plus simple restant de louer ou d’acheter une voiture.
Mais en achetant une voiture, on s’expose à la dure loi du DPT (Department of Parking and Traffic) de San Francisco.
Moi qui croyais avoir connu les contractuels les plus efficace au monde, ceux de Paris et notamment du Kremlin-Bicêtre, les ASVP ; eh bien, je me suis mis le doigt dans l’œil pour ne pas citer une autre partie du corps qui pourrait heurter les âmes sensibles.
Mes amis de Paris ne sont rien comparés aux agents du DPT San Franciscain. Ces petits agents circulent en petite voiture très peu crédible, à priori… car finalement, ils s’avèrent redoutablement efficaces. A l’affut de la moindre infraction du code de la route ou du stationnement, ils poussent le vice jusqu’à marquer les pneus des voitures avec de la craie pour savoir si ils ont dépassés le temps limite de stationnement sur un place de 2/4h maximum. Oui, à San Francisco, la grande majorité des places de parking sont limitées à une durée de 2h. Vous devez donc absolument déplacer votre carrosse au terme du temps imparti (si vous ne possédez pas de permis de stationnement A). C’est un moyen comme un autre d’obliger la rotation des voitures. Ce qui est plutôt bien en soi.
Ces petites voitures, on en voit partout, avec leurs conducteurs qui paraissent ridicule dedans au premier abord. Ils tournent tel des vautours cherchant à un cadavre à dépouiller. Ils ont rarement besoin de descendre de leur trottinette pour vous infliger une peine d’au moins 53$, sachant que 53$ est le minimum syndical. Leurs amendes se présentent sous la forme de tickets de caisse, mais ceux-ci ne servent pas à faire valoir la garantie de votre voiture, mais plutôt à vous dépouiller sans qu’aucune discussion ne soit envisageable.
Voila comment j’ai fait la découverte de cette économie parallèle :
Nous devions aller en ville pour régler quelques problèmes administratifs, notamment l’assurance de la voiture. Une fois arrivé en bas de notre destination, nous nous garâmes sur une place payante (pas le choix). Nous avions cherché sans relâche le moindre penny pour étancher la soif du parcmètre situé en face de notre voiture, sans résultats. Mon colocataire et moi après 2 minutes de réflexion, décidâmes de tenter le coup. Vu que l’on était sur un grand boulevard, pas d’endroit pour faire de la monnaie (les parcmètres n’acceptant que les pièces), nous provoquâmes le diable.
Quelle fut notre surprise lorsque nous trouvâmes ce joli petit cadeau sur l’essuie-glace de notre petite épave. Il fallut moins de 10 mins aux “Snipers” pour nous verbaliser et nous dépouiller de 53$ plus vite que Bill Gates ne les gagne.
Moi qui pensait être définitivement débarrassé de ce genre d’ennuis, me trouvai fort désappointé lorsque la prophétie se renouvela .
Cette leçon vaut bien une prune (à 53$ quand même) sans doute. Honteux et confus, je jurai mais un peu tard, qu’on m’y reprendrais plus.